25 julio 2006

Como no vas a tener casa en la puta vida...

28 de julio. Fiesta por una vivienda digna. Passeig Joan de borbó. 11. Barcelona

19 julio 2006

Tipografia "Home Sweet Home" de Gerald Gallo

03 julio 2006

En España, la burbuja inmobiliaria está cerca del estallido, según Le Figaro

El último año, y durante seis años consecutivos, el país construyó tantas viviendas como Francia, Alemania y el Reino Unido juntos. Y los precios se disparan.

En la periferia de Bilbao, Valencia, Madrid o Sevilla, el paisaje es el mismo. Un suburbio en ebullición, dónde crecen como setas centenares de edificios de ladrillo visto en medio de un bosque de grúas. El mismo panorama en el litoral español dónde el urbanismo masivo cubre a paso de gigante los campos de olivos y de naranjos de antaño. Centros comerciales y residencias de lujo con piscinas se multiplican como los panes y los peces. La construcción inmobiliaria, motor de la economía española, no conoce tregua.

En 2005, España batió un nuevo record construyendo 800.000 nuevas viviendas. Durante el sexto año consecutivo, el país puso en el mercado tantas viviendas como Francia, Alemania e Inglaterra unidas, considerando que estas tres naciones suman cinco veces más habitantes que España. Según un reciente informe del grupo de análisis de Euroconstruct, realizado en diecinueve países de la unión europea, 28,4% de los viviendas construidas el año pasado en Europa se han erigido en la península ibérica, es decir una de cada 3 viviendas nuevas se construye en la península.

"El mercado inmobiliario crece a un ritmo frenético, es una locura", asegura Ricardo Verges, economista y arquitecto en Madrid. Según el informe de Euroconstruct, entre 2000 y 2008 se construirán 5,3 millones de viviendas. Y la mayoría se venderán a precio de oro. Porque en España, el boom de la construcción va unido a la escalada de los precios. "Desde 1997, hemos asistido a una escalada de los precios con un alza del 150%, y encima teniendo en cuenta que nunca hemos tenido tantas viviendas en el mercado! " comenta un agente de Tinsa, una sociedad de valoración del mercado inmobiliario. En Madrid, Barcelona o en la Costa del Sol, el precio del metro cuadrado en un barrio modesto, a menudo supera los 2.000 euros. Pero por primera vez desde hace diez años, esta ascensión debería conocer una pausa, aseguran los expertos en el mercado inmobiliario. "Este modelo no es sostenible a corto plazo. La deuda de las familias supera los 600 billones de euros, lo que significa que no hemos pagado casi nada de lo que hemos construido, sin tener en cuenta los intereses", asegura Ricardo Verges.

El cambio de tendencia

El grupo de Euroconstruct, que no cree en una explosión inminente de la burbuja inmobiliaria, prevé una desaceleración de los precios para este año y un crecimiento negativo en 2008. Varias razones explicarían este cambio de tendencia: la saturación de la oferta, el aumento del precio del dinero y sobre todo la reducción de la inversión extranjera.

"El precio del dinero no era un freno para el crecimiento inmobiliario, aunque el reembolso de la casa puede representar hasta un 50% de los ingresos de una casa", asegura Josep Fontana de Euroconstruct. Más preocupante es, en el litoral, la disminución de la demanda que emana de los compradores extranjeros y de los fondos de inversiones.

Hoy, los extranjeros poseen 8,4% de los 22,5 millones de viviendas con que cuenta España. Según el Banco de España, esta demanda habría descendido en un 17% en el primer semestre de 2005. El precio tan elevado del metro cuadrado, capaz de alcanzar los 4.000 euros en algunas ciudades de la costa española, haría la inversión menos atractiva. Para muchos, estas señales de ralentizamiento son los mensajeros del fin de la euforia inmobiliaria española. Un estancamiento en este sector sería una noticia muy mala para la economía ibérica. La construcción ocupa el 12% de la población activa y representa el 10% del PIB español.

Artículo oríginal en
Le Figaro

En Espagne, la bulle immobilière est au bord de l'éclatement

L'an dernier, et pour la sixième année consécutive, le pays a construit autant de logements que la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni réunis. Et les prix s'envolent.

À la périphérie de Bilbao, de Valence, de Madrid ou de Séville, le paysage est le même. Une banlieue en pleine ébullition, où poussent comme des champignons des centaines d'immeubles en briques au milieu d'une forêt de grues. Même panorama sur le littoral espagnol, où l'urbanisme de masse recouvre à pas de géants les champs d'oliviers et d'orangers d'antan. Centres commerciaux, résidences de luxe avec piscines se multiplient comme des petits pains. La construction immobilière, moteur de l'économie espagnole, ne connaît pas de répit.

En 2005, l'Espagne a encore battu un nouveau record en construisant 800 000 nouveaux logements. Pour la sixième année consécutive, le pays a mis en chantier autant de logements que la France, l'Allemagne et l'Angleterre réunis, alors que ces trois nations totalisent cinq fois plus d'habitants que l'Espagne. Selon un récent rapport du groupe d'analyse Euroconstruct, réalisé dans dix-neuf pays de l'Union européenne, 28,4% des logements construits l'an dernier en Europe ont été érigés dans la péninsule ibérique, soit un logement nouveau sur trois.

«Le marché immobilier croît à un rythme frénétique, c'est de la folie pure», assure Ricardo Verges, économiste et architecte à Madrid. D'après le rapport d'Euroconstruct, 5,3 millions de logements vont être construits entre 2000 et 2008. Et pour la plupart, ils seront vendus à prix d'or. Car en Espagne, le boom de la construction va de pair avec la flambée des prix. «Depuis 1997, on assiste à une escalade des prix avec une hausse de 150% alors qu'il n'y a jamais eu autant de logements disponibles sur le marché !» commente, un agent de Tinsa, une société d'évaluation de l'immobilier. À Madrid, Barcelone ou sur la Costala Costadel Sol, le prix du mètre carré dans un quartier modeste dépasse souvent les 2 000 euros. Mais pour la première fois depuis dix ans, cette envolée devrait connaître une accalmie, assurent les experts en immobilier. «Ce modèle n'est pas soutenable à court terme. La dette des ménages dépasse 600 milliards d'euros, ce qui signifie que nous n'avons quasiment rien payé de ce que nous avons construit, à part les intérêts», assure Ricardo Verges.

Changement de tendance

Le groupe Euroconstruct, qui ne croit pas en une imminente explosion de la bulle immobilière, prévoit également un ralentissement dans le marché de l'immobilier pour cette année et une croissance négative en 2008. Plusieurs raisons expliqueraient ce changement de tendance : la saturation de l'offre, la hausse des taux d'intérêts et surtout la diminution de l'investissement étranger.

«La hausse des taux d'intérêts n'a pas jusqu'ici réellement été un frein pour la croissance immobilière, même si le remboursement de la maison peut représenter jusqu'à 50% des revenus d'un foyer», assure Josep Fontana d'Euroconstruct. Plus préoccupante est, sur le littoral, la baisse de la demande émanant des acheteurs étrangers et des fonds d'investissements.

Aujourd'hui, les étrangers possèdent 8,4% des 22,5 millions de logements que compte l'Espagne. Selon la Banque d'Espagne, cette demande aurait chuté de 17% au premier semestre 2005. Le prix très élevé du mètre carré, pouvant atteindre les 4 000 euros dans certaines villes de la côte espagnole, rendrait l'investissement moins attractif. Pour beaucoup, ces signes de ralentissement sont avant-coureurs de la fin de l'euphorie immobilière espagnole. Un ralentissement brutal dans ce secteur serait une très mauvaise nouvelle pour l'économie ibérique. La construction occupe 12% de la population active et représente 10% du PIB espagnol.


No se puede encontrar una vivienda digna a un precio razonable

No se encuentra una vivienda


02 julio 2006

Manifestación 2 de julio


Cientos en Madrid y 500 en Barcelona.